(Suite de : Les Rébellions, première partie : contexte politique)
Après le premier éclatement des insurrections, plusieurs des leaders du parti Patriote furent arrêtés, d'autres, comme Papineau, s'enfuirent aux États-Unis. Le nouveau gouverneur, Lord Durham, accorda une amnistie, mais la situation ne fut pas enrayée pour autant. Et Durham ne reçut pas non plus l'appui du gouvernement britannique.
Au début du 19e siècle, il n'existait ni policier ni cour ni prison dans les Cantons-de-l'Est. La région représentait une lointaine frontière, loin des villes du Bas-Canada.